Le secteur viticole est aujourd’hui confronté à une double pression : répondre à des exigences environnementales croissantes tout en maîtrisant les coûts de production et de logistique. À l’heure où la traçabilité, l’écoresponsabilité et l’optimisation des marges deviennent des priorités stratégiques, les producteurs sont contraints de repenser chaque maillon de leur chaîne de valeur — y compris l’emballage et la protection des bouteilles lors du transport.
La protection des étiquettes de vin constitue un enjeu souvent sous-estimé, mais essentiel : elles véhiculent l’image du domaine, sa qualité perçue et jouent un rôle direct dans la décision d’achat. Pourtant, les solutions classiques — coffrets bois, calages en polystyrène, ou parfois aucun calage — sont souvent coûteuses, peu durables ou peu efficaces.
Dans ce contexte, le croisillon carton émerge comme une alternative crédible, alliant performance technique, cohérence environnementale et rationalité économique.
I. Les défis logistiques dans le transport des bouteilles de vin
Les étiquettes des bouteilles de vin sont particulièrement sensibles aux rayures et frottements, notamment lors du transport ou de la manutention. Un simple contact prolongé entre deux bouteilles peut suffire à détériorer une étiquette, altérant l’image de marque du producteur et compromettant la vente, notamment à l’export ou via des circuits premium (cavistes, sommeliers, sites spécialisés).
À cela s’ajoutent des contraintes de conditionnement fortes : les bouteilles doivent être empilées, stockées, parfois expédiées à l’international, tout en garantissant leur intégrité. Les distributeurs, qu’ils soient cavistes, marketplaces ou importateurs, imposent des standards de présentation de plus en plus élevés, notamment pour les bouteilles haut de gamme.
Dans ce contexte, les solutions de calage doivent répondre à des exigences strictes de protection, tout en restant compatibles avec des processus logistiques efficaces.
II. Le croisillon carton : une solution technique performante
Le croisillon carton répond précisément à ces exigences. Grâce à sa structure en alvéoles séparant chaque bouteille, il évite tout contact entre les étiquettes, supprimant ainsi les frottements susceptibles de les endommager.
Livré à plat et sur palette gerbable, l’espace de stockage est optimisé. Il est livré assemblé ce qui facilite sa mise en œuvre. Le croisillon s’adapte également à divers formats de bouteilles, ce qui le rend particulièrement versatile, et limite le nombre de références à gérer.
III. Un choix écologique responsable
Fabriqué à partir de carton 100 % recyclé et entièrement recyclable, le croisillon se distingue nettement des solutions à base de plastique ou de mousse PE, dont le traitement en fin de vie reste problématique. Il s’inscrit donc dans une démarche de circularité, en phase avec les engagements environnementaux croissants du secteur viticole, notamment des domaines certifiés bio ou Haute Valeur Environnementale (HVE).
Par ailleurs, son poids réduit permet d’alléger les charges transportées, ce qui contribue à la réduction de l’empreinte carbone globale du produit fini. Une fabrication locale renforce encore cet impact positif en limitant les transports intermédiaires.
Ce choix écologique devient également un argument marketing : les producteurs peuvent valoriser cette démarche RSE auprès de leurs clients, en particulier à l’export où la conscience environnementale influence fortement les décisions d’achat.
IV. Un atout économique pour les producteurs
Le croisillon carton offre également de réels avantages économiques. En optimisant les dimensions (notamment la hauteur du croisillon, ajustée à celle de la matrice de la bouteille) et les grammages de carton utilisés (410 gr/m2), nous proposons la solution d’embllage la plus économique du marché.
Certains intègrent désormais l’insertion automatique du croisillon sur la ligne d’embouteillage, réduisant les temps d’intervention manuelle et améliorant la productivité. Moins de litiges liés à des bouteilles abîmées, moins de retours, moins de contentieux : la protection efficace des étiquettes devient un vecteur de réduction des coûts cachés.
Enfin, le montage simple et rapide du croisillon facilite la palettisation et optimise l’espace logistique, tant en entrepôt qu’en transport.
V. Conclusion
Face aux exigences croissantes du marché et aux contraintes environnementales et économiques, le croisillon carton s’impose comme une solution d’avenir. Il répond à un besoin technique précis — la protection des étiquettes — tout en intégrant les impératifs de durabilité, de logistique et de coût.
Plus qu’un simple accessoire de calage, il devient un levier de différenciation pour les domaines soucieux d’allier performance industrielle et responsabilité écologique. Et demain, pourquoi ne pas généraliser ce type de solution dans d’autres secteurs de l’agroalimentaire premium, confrontés aux mêmes enjeux ?